• Tome 3

    Chapitre 5 - Narrateur : Nana Komatsu

    Ce jour-là, j'ai eu droit à un concert détonnant jusque tard dans la nuit. Les habitants de l'immeuble sont venus se plaindre. Vous imaginez bien...
    À présent, je peux en parler en toute honnêteté, je pense que mon admration pour toi, Nana. Etait un sentiment assez proche de l'amour. Dans cette réalité où bien que ne parvenant pas à devenir adulte. Je ne pouvais pas passer mon temps à me faire chouchouter. Nana, tu m'as montré les rêves les plus doux. C'était comme un premier amour heureux.

    Chapitre 6 - Narrateur : Nana Komatsu

    Au bout d'un mois à Tokyo. Mon destin était au zénith, mais... Tout allait s'effondrer.
    Me retrouvant ainsi sans emploi. Je me suis sérieusement demandé. Si je n'allais pas finit par mourir ababonnée, mais...
    Dis, Nana... Tu penses encore... Que tu n'as pas de point d'attache ? Cette table et ces chaises. Elles sont encore là-bas telles quelles.

    Chapitre 7 - Narrateur : Nana Komatsu

    Une petite disgression (quoique sincère). Depuis ma tendre enfance, quoi qu'on m'en dise, mon rêve était de devenir "une adorable mariée". À vrai dire, je n'aspirais à rien d'autre.
    Si tu avais été un homme, Nana, nous aurions pu vivre un amour parfait. C'est ce que je me disais souvent, à l'époque. Mais dans ce cas, nous n'aurions sans doute pas eu que de bons souvenirs. Parce que la douleur va de pair avec l'amour. Parce que l'amour est un sentiment pénible au point de vouloir se noyer.

    Chapitre 8 - Narrateur : Nana Komatsu

    La première raison pour laquelle j'ai choisi ce métier. C'est que contrairement aux métiers de la vente, les week-ends sont férieés. Donc je me suis dit que je pourrais passer plus de temps avec Shôji, que je ne peux pas voir en semaine à cause de ses cours et de son job.
    La maison d'édition dans laquelle j'avais commencé à travailler était située au rez-de-chaussée d'un immeuble du centre-ville. C'était une petite entreprise qui publiait un magazine pour les jeunes de 20 à 30 ans. Etant du même âge que les lecteurs, je m'étais dit que ce serait sans doute un lieu de travail qui me correspndrait parfaitement. Mais voici en quoi consistait mon travail. Faire le ménage. Servir le thé. Faire des photocopies. Récupérer des manuscrits. Et pleins d'autres chaises sans aucun rapport avec le contenu des magazines. Que des petites tâhes sans grand intêret.
    Cette nuit-là. Si tu n'avais pas été avec moi, Nana. Je pense que je me serais jetée à l'eau et serais actuellement au fond du fleuve Tama. Je le pense sincèrement.


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